Pendant des siècles, la tribu Anga de Papouasie Nouvelle-Guinée a utilisé une technique de momification de leurs morts par fumage.
Les genoux, coudes et pieds des défunts étaient ouverts et les graisses des corps vidés par les embaumeurs.
La graisse recueilli sert d’huile pour les cheveux de la famille, transférant ainsi la force du décédé chez les vivants. Les restants sont utilisés comme graisse à frire.
Il faut dire que les indigènes n’étaient pas contre consommer la chair humaine à l’instar d’autres tribus papous comme la tribu Yali ou celle qui a adopté Carl Emil Pettersson.
Dans les ouvertures pratiqués, des tiges de bambous sont ensuite insérées. Les orifices (bouche, anus,…) sont cousus. La langue, la paume des mains et la plante des pieds est offerte au conjoint survivant.
Le corps est ensuite fumé dans un grand bûcher funéraire, occasion d’une fête pour la tribu.
Finalement, le corps fumé est enduit d’ocre et exposé au flanc de falaise, preuve de grand respect pour le défunt.
Les guerriers morts bénéficient d’emplacement stratégiques sur les falaises de façon à ce qu’ils puissent toujours veiller sur la tribu Anga.
Ce processus de momification insolite a été interdit depuis 1975 mais quelques éléments isolés continueraient ce rituel séculaire.
Plus récentes que les momies Chinchorro, voici un reportage sur les momies fumées de la tribu Anga en vidéo:
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