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Le bénitier géant ou tridacne géant, merveilleux coquillage en danger

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Le bénitier géant ou tridacne géant (Tridacna gigas) est plus gros mollusque bivalve, une espèce en danger d’extinction, victime de son côté comestible et il est désormais protégé.

Il vit sur les récifs coralliens peu profonds de la Mer Rouge, de l’océan indien et du Pacifique où il se pare de splendides couleurs.

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« Tridacna gigas » par Nick Hobgood (CC BY-SA 3.0).

Le tridacne ou bénitier géant, un énorme mollusque menacé

Ces mollusques font de 1 mètre à 1,5 mètres de long, pesant jusqu’à 250 kilogrammes et pourraient, pour certains, contenir un humain.

Ils doivent leur nom au bénitier des églises, leur coquille étant à une époque utilisée aux entrées des édifices religieux à cet office.

La coquille du tridacne géant est composée de deux valves solides et épaisses, équipées de crénelures lui permettant de se protéger des prédateurs. Sa couleur, souvent beige ou blanche, peut aussi présenter des teintes éclatantes de bleu, vert ou violet. Cette coloration est due à la présence de zooxanthelles, des algues microscopiques symbiotiques qui vivent dans les tissus du tridacne.

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« Diving Maldives: Giant Clam (Tridacna gigas) » par Mal B (CC BY-ND 2.0).

Un acteur clé des récifs coralliens

Ces algues jouent un rôle essentiel dans la vie du tridacne géant. Grâce à la photosynthèse, elles produisent de l’énergie qui est en partie absorbée par le mollusque. En échange, le tridacne leur offre un abri sûr et les expose à la lumière du soleil en s’ouvrant en journée. C’est cette relation symbiotique qui permet au tridacne géant de croître rapidement et d’atteindre une taille impressionnante.

D’autres mollusques jouent également avec la photosynthèse et sont même arrivés à absorber la chlorophylle des algues à cette effet comme la limace de mer mouton de mer ou sa cousine elysia chlorotica.

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« Tridacna gigas by Ewa Barska » par Ewa Barska (CC BY-SA 3.0).

Le tridacne géant joue un rôle essentiel dans la santé des récifs coralliens. En filtrant l’eau de mer pour se nourrir, il aide à maintenir la qualité de l’eau en éliminant des particules en suspension. Cela permet une meilleure pénétration de la lumière solaire, essentielle à la photosynthèse des coraux et des autres organismes marins.

De plus, en servant de refuge pour de nombreux petits poissons et invertébrés, il favorise la biodiversité locale. Les cavités de sa coquille et ses tissus abritent souvent des crevettes, des crabes et d’autres petits organismes qui trouvent en lui une protection contre les prédateurs.

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« Tridacna gigas » par Klaus Stiefel (CC BY-NC 2.0).

Une espèce en danger

Le tridacne est merveille de la nature, de l’océan, mais sa beauté ne le défend malheureusement pas de la voracité humaine.

Sa taille aiguise les appétits et, à la différence d’autres mollusques géants comme Aplysia vaccaria, la limace de mer noire, sa comestibilité joue contre lui. Il a été abondamment pêché pour sa chair, considérée comme un mets délicat dans certaines cultures asiatiques, ainsi que pour sa coquille, utilisée comme ornement ou ustensile.

Dans certaines régions, l’espèce est presque éteinte à l’état sauvage. Des mesures de protection ont été mises en place dans plusieurs pays pour limiter la pêche et permettre à cette espèce de se régénérer. Des réserves marines ont été établies pour protéger les habitats des tridacnes, et des programmes d’élevage en captivité ont été lancés pour réintroduire des individus dans les zones dégradées.

Le bénitier géant est inscrit sur la liste des espèces menacée de l’UICN même si ces programmes de reproduction et de réintroduction ont commencé à porter leurs fruits. Dans certaines régions, les populations ont montré des signes de récupération. L’aquaculture de tridacnes pour la consommation humaine ou à des fins ornementales est également en plein essor, ce qui permet de réduire la pression sur les populations sauvages.

Le réchauffement climatique est également une grande menace, la chaleur finissant par tuer le mollusque. L’acidification des océans, la montée des températures et la destruction des récifs coralliens menacent directement l’habitat du tridacne géant.

Photos du bénitier géant

Démonstration de sa splendeur avec quelques autres photos du bénitier géant:

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« Tridacna gigas » par Klaus Stiefel (CC BY-NC 2.0).

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« Diving Maldives: Giant Clam (Tridacna gigas) » par Mal B (CC BY-ND 2.0).

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« The giant clam, Tridacna gigas » par Brian Gratwicke (CC BY 2.0).

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« Fire coral and giant clam » par richie rocket (CC BY-NC-ND 2.0).

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« Blenny on a Clam » par Klaus Stiefel (CC BY-NC 2.0).

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« Giant Clams (Tridacna gigas) » par Bernard DUPONT (CC BY-SA 2.0).

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« Blue velvet*….Kiss ! » par Pierre Pouliquin (CC BY-NC 2.0).

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« Clam Opening » par Klaus Stiefel (CC BY-NC 2.0).

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Crédit photo kriscashman/Pixabay

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« Cowries » par Klaus Stiefel (CC BY-NC 2.0).

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« Giant clam » par J. Philipp Krone (CC BY-NC-ND 2.0).

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« Tridacna gigas » par Mariusz KASIO(CC BY-NC-ND 2.0).

Vidéos de ces coquillages géants

Un abri plus solide pour les poissons qu’un anus de nudibranche, voici le bénitier géant ou tridacne géant, en vidéos:



Autre mollusque insolite et magnifique, découvrez également la clione ou ange de mer.

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