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Victor Lustig, escroc célèbre comme l’homme qui a vendu la tour Eiffel deux fois

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Victor Lustig était un escroc notoire du début du 20ème siècle, connu sous de nombreuses identités et célèbre comme l’homme qui a vendu la tour Eiffel deux fois.

Il est probablement né dans les années 1890 à Hostinné en Tchéquie, à l’époque Autriche-Hongrie, dans une famille bourgeoise sous le nom de Robert V. Miller.

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La_tour_eiffel_vendue par Paille (CC BY-SA 2.0).

Victor Lustig, escroc dès son jeune âge

Durant sa jeunesse, il gagne sa vie sur les paquebots transatlantiques en jouant aux cartes et, évidemment, en trichant pour gagner. La première guerre mondiale verra cette source d’argent facile disparaitre pour Victor et il conservera de cette jeunesse une cicatrice livide sur la pommette gauche, souvenir d’une rixe avec un rival.

Dans les années 1920, on le trouvait alors aux Etats-Unis où il avait pris le nom de comte Victor Lustig. Un comte qui vantait les mérites de sa tirelire secrète, une machine à imprimer les billets de 100 $.

Une escroquerie sous la forme d’une boite préremplie de billets qu’il vendait à des pigeons, jouant un rôle à la perfection. Une fois la transaction opérée, l’arnaqueur filait avec l’argent de la vente avant que le client ne se rende compte de la supercherie.

Les crédules ne manquaient pas à l’époque, certains comme William Hope vendant même des photos de fantômes, mais Victor Lustig était d’un niveau tel qu’il a réussi à arnaquer le célèbre Al Capone grâce à son élégance aristocratique.

Accessoirement, il vendait également de faux tuyaux pour les courses de chevaux et utilisait également d’autres astuces si bien qu’il avait plus de 40 arrestations par la police à travers les états.

Dans les années 1920, Paris flamboyait des années folles et Victor Lustig venait y dépenser ses gains avec une vie festive.

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Crédit photo Gaurav Arora (CC BY-NC 2.0) .

Victor Lustig vend la tour Eiffel une première fois

Festive mais couteuse et l’annonce des besoins de réparation de la tour Eiffel a suscité son intérêt. Au prix des réparations, l’opinion publique était divisée sur le fait de la réparer ou de tout simplement la démolir.

Une opportunité que ce maitre en escroquerie a rapidement saisi, se faisant passer pour le directeur général adjoint du ministère des Postes et Télégraphes, il a convoqué 5 ferrailleurs à l’hôtel Crillon pour une affaire en toute discrétion.

Dans un chambre de ce prestigieux hôtel de luxe, il leur a expliqué que le gouvernement avait décidé de la démolition de la tour et que les 7000 tonnes de ferraille seraient mis en vente au plus offrant.

Une démolition d’autant plus justifiée que la tour ne devait rester que pour l’exposition universelle et que même Alexandre Dumas (qui ne rechignait pas à fricoter avec la sulfureuse Lola Montez) l’avait qualifié de construction répugnante.

Prenant ses ferrailleurs dans la trame de son histoire, il a rapidement identifié quelle serait sa cible: André Poisson, un nouveau dans le monde des affaires parisiennes.

En tête à tête, il finit par le convaincre en jouant le fonctionnaire mal payé et réclamant un pot de vin pour obtenir le dossier.

Le pauvre Poisson s’est rendu compte un peu tard de la supercherie, Victor Lustig s’étant enfui à Vienne avec le pactole.

Victor Lustig vend la tour Eiffel une seconde fois

Une victime honteuse qui n’a pas dénoncé le crime si bien que Lustig ne voyant rien paraitre dans les journaux s’est senti en pleine confiance et a renouvelé l’expérience en rentrant à Paris un mois après.

Une nouvelle victime de l’homme qui a vendu la tour Eiffel mais qui a cette fois dénoncé l’escroc à la police, obligeant Lustig à s’enfuir aux USA.

Là, il est retourné à sa fausse machine à imprimer les billets et a versé dans la fausse monnaie, associé à un chimiste du nom de Tom Shaw.

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crédit photo United States Department of Justice

Un juteux business finissant par inonder le pays de faux billets mais ceux-ci étaient repérés par la police. Lustig a fini par être arrêté, dénoncé par son ex petite amie, celle-ci se vengeant d’avoir été trompée.

Emprisonné à New York, il a joué la fille de l’air en faisant une corde avec son drap de lit mais a été repris quelques jour plus tard.

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Victor Lustig au centre

Condamné en 1935 à 15 ans de détention après avoir plaidé coupable, il a été mis en prison à Alcatraz où il aurait bénéficié paradoxalement de la protection de Al Capone.

En 1947, il a malheureusement attrapé une pneumonie qui l’a emporté en quelques jours, n’ayant pas réussi son escroquerie ultime contre la mort

Victor Lustig

Des compléments d’information sur Wikipédia ici

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