Le biologiste marin Juan C. Levesque a publié cette image d’un bébé espadon, un poisson de quelques millimètres de long posé sur son doigt.
Un animal qui en grandissant pourra atteindre les 3 mètres avec un rostre d’une longueur d’1/3 de sa taille. Une pointe qui lui vaut le nom de swordfish en anglais, poisson épée. Son nom scientifique est également Xiphias gladius, du grec « xífos » et du latin « gladius » signifiant tous deux épée.
Crédit photo Juan C. Levesque.
Dès la naissance le bébé espadon a son rostre et malgré son apparente fragilité, il est déjà un prédateur se nourrissant d’autres larves de poisson.
On estime la croissance de l’animal de 3 à 6 mm par jour, autant dire qu’il doit consommer beaucoup pour suivre cette croissance.
L’adulte se nourrit essentiellement de poissons, de crustacées et de calmars, son rostre lui servant à travailler son aérodynamisme et lui permettant d’être un des poissons les plus rapides du monde, capable d’atteindre une vitesse de 120 kilomètres/heure. Son « épée » lui sert également à blesser ses proies et à se défendre.
C’est un chasseur nocturne possédant une excellente vision de nuit, ses grands yeux captant un large spectre de luminosité, réchauffés par des organes spéciaux à proximité.
C’est un animal que l’évolution a doté de sacrés atouts pour la prédation, à l’instar du requin marteau.
Si, malgré la petite taille du bébé espadon, il figure comme un super prédateur des océans, l’espadon est toutefois une espèce en danger, la pêche menaçant les populations car la chair de l’animal est très appréciée.
Plus d’informations sur le développement de l’espadon sur l’article du biologiste sur Florida Sportsman ici.
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