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6 semaines dans la jungle pour retrouver un Bagadais d’Albert, une oiseau disparu depuis des décennies

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Des chercheurs de l’Université du Texas à El Paso ont passé six semaines à rechercher un Bagadais d’Albert ou pie-grièche à crête jaune ( Prionops alberti ), une espèce d’oiseau perdue dans les jungles de la République démocratique du Congo.

Une recherche couronnée de succès puisqu’ils ont finalement réussi à observer cet oiseau rare que l’on pensait peut-être disparu depuis presque 20 ans.

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Crédit photo Matt Brady / Université du Texas à El Paso (CC BY-NC 2.0).

Les scientifiques ont fait cette découverte au cours d’une expédition de six semaines dans le massif d’Itombwe, une chaîne de montagnes située à l’est de la République démocratique du Congo. En parcourant à pied plus de 120 kilomètres, ils ont étudié les oiseaux, les amphibiens et les reptiles tout au long du chemin. Michael Harvey, Ph.D., co-chef de l’expédition, a été rejoint par le professeur de sciences biologiques Eli Greenbaum, Ph.D, et l’ornithologue Matt Brady, ainsi qu’un groupe de chercheurs congolais du Centre de Recherche en Sciences Naturelles.

Finalement, alors qu’ils exploraient les forêts brumeuses sur les pentes d’une montagne, Harvey et Brady sont tombés sur la pie-grièche. Cet oiseau noir au casque jaune vif a été décrit par l’équipe comme étant plutôt parmi « des groupes bruyants et actifs au milieu de la forêt ». Au total, ils ont repéré 18 de ces oiseaux sur trois sites au cours de l’expédition.

Selon Michael Harvey sur cette redécouverte à Utep:

It was a mind-blowing experience to come across these birds. We knew they might be possible here, but I was not prepared for how spectacular and unique they would appear in life

Avant leur observation, le Bagadais d’Albert, pie-grièche à crête jaune, n’avait pas été vue depuis près de 20 ans, ce qui faisait craindre que l’espèce ait disparu. Il faut dire que la guerre et les troubles internes au pays avaient rendu difficile l’exploration de la région.

Le Bagadais d’Albert tire son nom latin, Prionops alberti, du roi Albert Ier de Belgique, car au moment de sa découverte, le pays était connu sous le nom de Congo belge. Une espèce de passereau qui ne réalise toutefois pas de nid géant comme ses cousins du Kalahari.

L’équipe d’herpétologie de l’expédition a également réussi à redécouvrir une espèce d’amphibien, la grenouille couineuse à ventre rouge ( Arthroleptis hematogaster ), observée pour la dernière fois dans les années 1950.

Le prochain défi pour les scientifiques va être la défense de l’habitat de ces animaux menacé, à l’instar de celui du rat géant de Vangunu, par la déforestation.

Michael Harvey explique:

Mining and logging as well as the clearing of forests for agriculture are making inroads deep into the forests of the Itombwe range. We are in discussions with other researchers and conservation organizations to further efforts to protect the region’s forests and the helmetshrike. Right now is a golden opportunity to protect these tropical forests, so that we don’t lose species like the helmetshrike before they are known and studied.

Cette redécouverte est une bonne occasion de mettre l’accent sur la protection de ces forêts tropicales riches d’une incroyable biodiversité.

Plus d’informations/via IFLScience.

Congo, également nom du fleuve africain alimenté par la rivière Ruki, la rivière la plus sombre du monde.

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