L’artiste japonais Keita Miyazaki a réalisé une série de sculptures en pièces de voiture et papier rappelant des fleurs et des coraux.
Les composants métalliques se muent en origamis complexes, explorant les dualités de la robustesse et de la fragilité, du décoratif et de l’utilitaire, de la lourdeur et de la légèreté.
Une végétation de papier plus fragile que celle reprenant ses droits sur les objets par Stephanie Kilgast.
Ce sculpteur qui vit entre Tokyo et Londres a été témoin de la dévastation du tremblement de terre de 2011 au large de la côte de l’ île de Honshu et du tsunami qui l’a suivi. Des vagues gigantesques de 40 mètres ont frappé le littoral et causé de nombreux décès, laissant des centaines de milliers d’habitants sans abri et paralysant les infrastructures du pays. Un pin avait toutefois survécu, surnommé le pin miracle.
Cet épisode a marqué profondemment l’artiste l’amenant à remettre en question la dépendance de la société occidentale à l’égard de l’industrie et des biens matériels, ainsi que la façon dont le monde contemporain mesure ses progrès.
Selon la galerie Rosenfeld de Londres où il expose jusqu’au 30 septembre 2023, une exposition intitulée Excess of Desire:
Keita Miyazaki’s major catalyst in his artist’s artistic life was being a first-hand witness at the tsunami which devastated parts of his country in 2011. Seeing the total destruction of so many elements of the industrial world on which we depend for so much of our highly developed existence was a highly significant moment for him it crystallised the enormous faith in which western societies had based their progress and wealth. This made him question the very basis on which Western societies measure their progress. The artist was determined to take an element of this, in his eyes, now obsolete world and give it a renaissance in a radically different guise. That element was the components of the car engine which, drawing on his expertise as a metal welder, enabled him to combine different parts in exotic new and unsuspecting shapes to which he combined richly coloured origami inspired works made with Japanese paper.
Plus délicates que les sculptures en recyclage de métaux de James Corbett, voici quelques sculptures en pièces de voiture et papier par Keita Miyazaki:
(plus de ses créations sur le compte instagram de l’artiste ici)
« Blue Turmoil »
« White Ore »
À gauche « Stereo Order » et à droite « Tree of knowledge »
« Converted Reality »
« Core in Space »
« Plural Blue »
« The Bird »
Toutes les photos: crédits Keita Miyazaki.
Via Colossal.
Recyclage automobile également, découvrez aussi ces sculptures d’animaux en pièces de motos par Tomas Vitanovsky.