Pachypodium namaquanum, l' arbre trompe d'éléphant

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Pachypodium namaquanum est un arbre succulent surnommé Elephant trunk, l’arbre trompe d’éléphant, du sud de L’Afrique, principalement des régions semi-désertiques de Namibie.

Ce végétal étonnant se distingue par sa forme unique et sa capacité à prospérer dans des conditions environnementales difficiles.

L’aspect particulier de l’arbre trompe d’éléphant

Le Pachypodium namaquanum, appelé « Halfmens » en afrikaans, est une plante succulente appartenant à la famille des Apocynacées. Le nom « Halfmens » signifie « demi-homme » en afrikaans, une allusion à la forme unique de la plante qui évoque vaguement la silhouette d’une personne.

Cette plante est aussi appelée arbre trompe d’éléphant, son large diamètre qui s’affine et ses courbures faisant penser à une trompe de pachyderme.

Elle se présente en effet sous la forme d’une tige épaisse, dressée et ramifiée, évoquant vaguement la forme d’un corps humain. Elle peut atteindre une hauteur de 1 à 2 mètres avec une base pouvant atteindre 30 centimètres. Des mensurations imposantes qui restent toutefois loin de celles du cactus éléphant.

Contrairement à de nombreuses plantes, le Pachypodium namaquanum ne possède pas de feuilles. Au lieu de cela, il a des épines courtes et dures qui couvrent sa tige.

Malgré son apparence plutôt inhospitalière, cette plante produit de magnifiques fleurs. Les fleurs du Pachypodium namaquanum sont en forme d’entonnoir, de couleur blanche à crème, avec une base rougeâtre. Elles mesurent environ 5 centimètres de diamètre et sont regroupées en inflorescences spectaculaires.

Après la floraison, le Pachypodium produit des capsules de graines allongées qui contiennent de nombreuses petites graines.

Une plante adaptée au désert

Pour survivre dans le désert du sud de la Namibie et le Namaqualand, l’évolution a doté cette plante de caractéristiques particulière.

Comme toutes les plantes succulentes, le Pachypodium namaquanum est adapté pour le stockage de l’eau dans ses tissus. Sa tige épaisse lui permet de faire des réserves d’eau afin de survivre durant les périodes de sécheresse.

Les épines de cette plante sont des organes de défense (même si elles ne dissuaderaient pas un dromadaire affamé) mais jouent aussi un rôle dans la réduction de la perte d’eau par évaporation.

Le Pachypodium namaquanum a adopté une floraison opportuniste, produisant ses fleurs après des précipitations et ses graines aux poils soyeux sont très adaptées à la dispersion par le vent.

Une espèce menacée

Les populations locales de Namibie utilisent des parties de l’arbre trompe d’éléphant, notamment l’écorce et les racines, dans la médecine traditionnelle pour traiter divers maux. Les extraits de la plante sont réputés pour leurs propriétés médicinales potentielles, bien que leur efficacité n’ait pas été largement étudiée.

Parfois considérée comme sacrée, elle est également utilisée dans des rituels et des cérémonies.

L’espèce est considérée comme quasi-menacée par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), mise en danger par la collecte illégale, les activités humaines comme l’urbanisation et bien sûr le changement climatique.

Photos de Pachypodium namaquanum

Après l’emblématique arbre carquois, voici donc un autre végétal endémique de Namibie avec quelques images de Pachypodium namaquanum, l’arbre trompe d’éléphant:

Halfmens or elephant’s trunk, Pachypodium namaquanum, in the Richtersveldt, South Africa par Derek Keats (CC BY 2.0).