Le glacier 40, également appelé glacier Tsogyal, est niché à 5300 mètres d’altitude à la frontière du district de Langkazi au Tibet et du Boutan.
Un glacier continental fragile dont la reconstitution de la couche de glace est faible et qui est mis en péril par le réchauffement climatique. Des lieux trop rarement saupoudrés de neige pour pouvoir se régénérer.
Il doit son nom de glacier 40 à la borne 40 de la frontière entre les deux pays.
Le photographe Rain Look à qui l’on doit ces images des plateaux de Ngari de l’ouest du Tibet ou ce lever du soleil sur les monts Meili Xue Shan en a pris quelques clichés avant que peut-être il ne disparaisse.
Parce qu’il s’agit d’un glacier de montagne continental, différent des glaciers océaniques, le renouvellement par les chutes de neige dans le bassin de grains de neige est relativement faible. Ainsi, l’écosystème du glacier 40 est relativement fragile, et une fois considéré comme endommagé, il est difficile pour lui de se restaurer. Ajouté au réchauffement climatique, la fonte des glaciers augmente d’année en année, ce qui augmente objectivement la difficulté de leur protection.
Une ambiance bien différente du sable chantant des dunes de Mingsha, voici quelques images du glacier 40 ou glacier Tsogyal par Rain Look:
(plus de ses images sur sa page Behance ici)
Toutes les photos: crédits Rain look (CC BY-NC-ND 4.0).
Découvrez également l’hôtel Belvédère du col de la Furka, hôtel de Goldfinger au glacier qui a lui aussi reculé.