Placobdelloides jaegerskioeldi est un animal un peu particulier puisqu’il s’agit d’une sangsue d’anus d’hippopotame.
Cette créature s’est trouvé un marché de niche où elle est en monopole, se focalisant uniquement sur l’orifice du rectum de ces mammifères amphibies d’Afrique (et aussi de Colombie grâce à Pablo Escobar).
credit Mark Siddall
La peau des hippos étant coriace, leur rectum présente pourtant une petite faille dans leur cuirasse que cette espèce de sangsue a su exploiter.
Une aubaine car il est extrèmement vascularisé et se présente donc comme un excellent repas.
Les sangues d’anus d’hippopotame rampent sur les pattes arrières des mastodontes pour s’infiltrer dans leur derrière et se verrouillent dans l’anus à l’aide de deux ventouses.
credit Mark Siddall
Il faut qu’elles soient bien attachés car les déjections de l’animal peuvent être violentes.
Pour se nourrir, elles utilisent une espèce de trompe qui serpente dans le tissus vasculaire. Elles sont capables d’ingurgiter 10 fois leur poids en sang.
Hermaphrodites, elles n’ont pas de soucis pour trouver des partenaires pour s’accoupler, si ce n’est qu’elles utilisent un spermatophore une espèce de harpon plein de sperme qui génére une insémination traumatique.
Les oeufs sont pondus à l’extérieur, à proximité du corps du parent sur lequel les bébés, quand ils éclosent, viennent se fixer jusqu’au prochain anus d’hippopotame…
Plus dérangeante que le poisson-thermomètre squattant l’anus du concombre de mer, voici la sangsue d’anus d’hippopotame en vidéo:
Plus d’informations sur cette charmante bestiole, la sangsue d’anus d’hippopotame, sur Wired ici.
Parasite encombrant, découvrez également comment une tique se plante dans la peau.
tout le monde a un point faible ^^
mdr, c’est exactement ça!