C’est une bien triste histoire d’amour que celle relative à la robe de mariée hantée de Anna Baker à Altoona en Pennsylvanie.
Elias Baker était un maitre forgeron qui a réussi à redresser une entreprise en faillite avec son cousin Roland Diller en 1836. Il emmenagea à proximité avec sa petite famille, sa femme Hetty et ses deux fils, puis la famille s’agrandit avec l’arrivée de la petite Anna.
Rachetant les parts de son cousin et les affaires étant juteuses, Elias a alors fait construire un manoir, le Baker Mansion, par un architecte et y a installé toute sa petite famille.
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Quelques années plus tard, Anna s’est éprise d’un ouvrier de l’entreprise de sidérurgie de son père. En cachette du patriarche et avec la complicité de la mère, les deux tourtereaux ont planifié leur mariage, allant jusqu’à acheter la robe.
Mais Elias n’a pas accepté que sa fille épouse un ouvrier et a licencié le prétendant le forçant a déménagé pour trouver un nouvel emploi.
De rage, Anna déclara que si elle ne pouvait l’épouser, elle n’épouserait personne.
Elle tint promesse et finit sa vie vieille fille dernière occupante du manoir en 1914, le coeur plein d’amertume et de rancoeur et ayant refusé tous les hommes présentés par son père.
La robe quand à elle a été vendue à Elizabeth Bell, femme de la haute société, qui l’a porté le jour de son mariage avec William Dysart.
A la mort de Anna Baker, le manoir est resté fermé jusqu’en 1922 où il a été loué à la Société Historique du Comté de Blair qui l’a transformé en musée.
Quelques années plus tard, le musée a hérité de la fameuse robe et l’a installé dans une vitrine.
credit photo inconnu
Et c’est à partir de ce moment que des phénomènes étranges ont été rapportés.
Si certains assurent avoir vu Anna vêtue de sa robe se promener dans le manoir, tel un esprit rappelé par la dernière sorcière britannique Helen Duncan, c’est principalement des mouvements étranges de la robe dans la vitrine qui ont interpellé les responsables du musée.
Des balancements, des agitations délibérées filmées par une caméra avec détecteur de mouvement lui valant l’appellation de robe de mariée hantée.
D’aucuns stipulent que la colère et la frustration de la jeune femme sont exprimées par le vêtement.
Toujours est il que celui-ci n’est plus exposé, officiellement pour le conserver à l’abri de la lumière, officieusement probablement pour qu’il évite de s’échapper ou de briser la vitrine.
Après la maison de Mark Twain, cette histoire de robe de mariée hantée est une nouvelle démonstration que malgré leur histoire somme toute récente, les USA ne sont pas à l’abri de manifestations paranormales… ou de l’imagination fertile.
L’histoire du manoir sur wikipedia ici
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