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Le destin tragique de la princesse Ka’iulani, sauveuse du surf

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La princesse Ka’iulani, de son nom complet Victoria Kawēkiu Kaʻiulani Lunalilo Kalaninuiahilapalapa Cleghorn, est une princesse héritière de Hawai qui a sauvé la pratique du surf.

Elle est née le 16 octobre 1875, union de sa mère Likelike, soeur du roi Kalakaua, et de son père Archibald Scott Cleghorn, éminent homme d’affaires écossais.

La princesse portait le nom de la reine Victoria et de sa tante maternelle, Anna Ka’iulani, décédée jeune. Ka ‘iu lani signifie « le point culminant du ciel » ou « le sacré royal » dans la langue hawaïenne.

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Crédit photo inconnu (domaine public).

Destinée à régner après sa tante âgée, sa mère Likelike est tombée malade et est décédée alors qu’elle n’avait que 11 ans. La légende raconte qu’un grand banc de poissons rouge vif – un présage de mort dans la famille – s’était massé près du rivage et que Likelike avait prédit que sa fille ne se marierait jamais et ne deviendrait jamais reine.

Les monarques régnants avec son père l’ont envoyé faire son éducation dans le Northamptonshire en Angleterre en 1889, à l’âge de 13 ans, afin de la préparer à sa destinée royale.

La princesse Ka’iulani y a fréquenté notamment le célèbre écrivain Robert Louis Stevenson qui l’a appelée « l’île rose » dans un de ses poèmes.

Un déménagement à Brighton en 1892 lui a permis de renouer avec les joies du surf, la pratique et l’air marin la revivifiant.

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Crédit photo inconnu (domaine public).

Mais en 1893, la reine Liliʻuokalani de Hawai, fraichement installée sur le trône, a été renversée.

Si la princesse Ka’iulani a tenté par une entrevue avec le président des USA Grover Cleveland de le sauver, le royaume de Hawai a bien fini par être annexé par les USA.

Moins d’un an après l’annexion officielle, Ka’iulani a été prise dans une tempête à cheval dans les montagnes d’Hawaï et a attrapé une fièvre qui a conduit à un cas mortel de pneumonie.

Elle est décédée à l’âge de 23 ans le 6 mars 1899, sans enfant ni être devenu reine comme dans la funeste prédiction de sa mère.

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Crédit photo IW Taber (domaine public).

Si elle n’a pas réussi à sauver le royaume, sa pratique du surf intensive et experte à permis toutefois de sauver cette activité que les missionnaires évangéliques avaient quasi réussi à faire disparaitre. Un lobbying religieux qui avait commencé dès le début du 19ème siècle.

Alors que Duke Kahanamoku est considéré comme un des pères du surf pour le monde, la princesse Ka’iulani est probablement celle qui l’a permis en évitant sa disparition.

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aquarelle de 1855 de James Gay Sawkins représentant des femmes surfant les vagues à Maui.

Plus d’informations sur Atlas Obscura ici.

Un destin tragique bien que le surf puisse être aussi un signe de longévité comme le démontre Seiichi Sano, le plus vieux surfeur du monde avec ses 89 ans.

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