Le photographe Jan Kriwol et l’artiste numérique Markos Kay ont mis en scène la fragilité d’un humain de veines et d’artères dans une série intitulée Human After All.
Un personnage uniquement représenté par son système circulatoire placé dans des environnements urbains de tous les jours.
Tournée à Varsovie, Grenoble, Tel-Aviv, la colline de Masada en Israël, Berlin, Bruxelles et Le Cap, la série combine des environnements réels avec des rendus 3D de vaisseaux sanguins virtuels générés à l’aide de simulations de particules.
Les artistes se sont inspirés des sculptures d’Anthony Gormley et des illustrations anatomiques classiques qui combinent des poses de dessin de la vie avec l’anatomie telles que les œuvres illustrées d’Andreas Vesalius, Giulio Casserio et Henry Gray.
Des machines anatomiques de la chapelle Sansevero de Naples vivantes.
Selon les créateurs:
En réduisant le corps humain à l’essence même de la vie, cette série cherche à remettre en question les frontières entre notre corps et notre environnement, ainsi que les barrières sociales telles que les différences raciales et sexuelles. Le contraste entre la structure surréaliste mais naturelle du système circulatoire et le caractère banal de son environnement met en lumière l’oscillation entre l’ironie et le romantisme, propre à la condition humaine.
Après ces interprétations du système circulatoire en papier découpé par Andy Singleton, voici quelques démonstrations de la fragilité d’un humain de veines et d’artères avec des extraits de Human After All par Jan Kriwol et Markos Kay:
(plus de leurs créations sur le site web du photographe ici, sur celui de l’artiste visuel là ou sur sa page Behance là)
Toutes les images: crédits Jan Kriwol et Markos Kay (CC BY-NC-ND 4.0).
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