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La découverte du plus grand corail du monde

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Dans les eaux des îles Salomon, une équipe de scientifiques a découvert le plus grand corail du monde, un corail si grand qu’il peut-être vu de l’espace.

Ce corail appartient à une espèce connue sous le nom de Pavona clavus, ou corail omoplate car il possède des colonnes qui ressemblent à des épaules, et mesure 34 mètres de long, 32 mètres de large et 5 mètres de haut.

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Pavona clavus- photos d’illustration. Crédit David R (CC BY-NC 4.0).

En raison de la profondeur où il vit, 13 mètres de fond, ce corail géant a longtemps été pris pour une épave de navire ou un gros rocher.

Et bien que cet individu puisse ressembler à un rocher gigantesque, les coraux sont des animaux apparentés aux méduses et aux anémones de mer . De minuscules organismes individuels appelés polypes coralliens se rassemblent par milliers pour former une colonie, et de nombreuses colonies différentes constituent un récif.

Ce plus grand corail du monde est composé d’environ un milliard de polypes génétiquement identiques qui fonctionnent ensemble comme s’ils étaient un seul organisme.

De couleur brune avec quelques taches jaunes, bleues, roses et rouges, il abrite de nombreuses espèces marines de poissons, de crabes et de crevettes.

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Pavona clavus- photos d’illustration. Crédit Debra Baker (CC BY 4.0).

Les chercheurs de l’équipe Pristine Seas de National Geographic qui l’ont découvert ont failli le rater car, contrairement à la plupart des coraux, qui ont la forme d’un dôme, celui-ci était aplati et étalé sur plusieurs mètres.

Ils estiment que ce corail trouvé en novembre 2024 est âgé au moins de 300 ans et a résisté au réchauffement climatique, à la surpêche et à la pollution, des phénomènes auxquels de nombreux coraux voisins n’ont pas survécu. A la fois une lueur d’espoir, mais l’équipe voit aussi dans cette découverte un étendard dans la lutte pour la protection et la restauration des écosystèmes marins du monde.

La production et l’absorption de dioxyde de carbone par les océans modifient le pH de l’eau, ce qui peut perturber les coraux. Les coraux utilisent le carbonate de calcium présent dans l’eau pour créer leur squelette. Ainsi, à mesure que les eaux deviennent plus acides, il est plus difficile pour ces organismes de rester forts et en bonne santé.

Enric Sala, écologiste marin et explorateur en résidence pour National Geographic et fondateur de Pristine Seas, a comparé cette découverte à celle de l’arbre le plus haut du monde. Il déclare au journal The Guardian:

Alors que nous pensions qu’il n’y avait plus rien à découvrir sur la planète Terre, nous découvrons un corail massif composé de près d’un milliard de petits polypes, vibrant de vie et de couleurs. C’est une découverte scientifique importante, comme la découverte de l’arbre le plus haut du monde. Mais il y a lieu de s’alarmer. Malgré son emplacement isolé, ce corail n’est pas à l’abri du réchauffement climatique et d’autres menaces humaines.

Après la découverte de 20 nouvelles espèces sous-marines le long de la dorsale de Nazca par le Schmidt Ocean Institute, les océans n’en finissent pas de nous enchanter.

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Pavona clavus- photos d’illustration. Crédit Jens Sommer-Knudsen (CC BY-NC 4.0).

Plus d’informations sur ce plus grand corail du monde sur National Geographic ici.

Dans les îles Salomon mais sur terre, voir également cette observation d’un très rare rat géant.

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