la cité abandonnée de Ani, la ville aux mille et une églises

Partager/Envoyer à une IA pour résumer :

Du côté turc à la frontière avec l’Arménie gisent les ruines de la cité de Ani, surnommée la ville aux mille et une églises ou la ville des quarante portes.

Si aujourd’hui elle est abandonnée depuis de nombreuses années, à son apogée elle rivalisait toutefois avec Constantinople, Le Caire ou Bagdad.

La date exacte de sa fondation n’est pas connu mais cette cité a commencé à se développer vers le IVeme ou Veme siècle avec les Kamsarakan puis les Bagratides.

C’est autour de l’an mil, sous le règne de différents rois arméniens, que la ville connait ses heures de gloire et une folie de construction. Malgré son surnom, elle comptait toutefois une cinquantaine d’églises et était protégée par une double muraille.

Malheureusement en 1045, après la mort de Hovannes Smbat qui avait conclu cet accord et malgré la résistance du nouveau roi d’Ani, la cité est passé sous la coupe de l’Empire Byzantin. Le début d’une longue succession de changement de mains.

Turcs, Kurdes, Géorgiens, Arméniens et même Mongols, le lieu est régulièrement disputé jusqu’à ce que la ville aux mille et une églises soit complètement abandonnée au 18ème siècle.

Des bâtiments tombant en ruine mais également sous le coup des affrontements entre Turquie et Arménie, certaines églises étant vandalisées lors du génocide arménien de 1915.

Le territoire a été attribué à la Turquie en 1921 qui a depuis laissé le site aux pillages et à l’érosion à l’instar du monastère de Sumela.