Julia Hill, un jeune écologiste américaine a montré au monde entier que la lutte pour la préservation des merveilles de Mère Nature n’était pas encore perdue en vivant pendant deux ans dans un arbre.
Elle a passé pas moins de 738 jours en haut d’un sequoia de 60 mètre qu’elle a nommé Luna, dans une tentative désespérée pour sauver le vieil arbre et la forêt qui l’entoure de l’avidité des hommes et de leurs tronçonneuse (dans des conditions évidemment loin d’être celles de cette cabane dans un arbre au milieu d’un champ de lavande).
A l’âge de 22 ans, Julia Hill a été eu un accident de voiture qui lui a occasionné une fracture du crâne et l’a laissé incapable de parler pendant un an. Elle a du repensé toute sa vie et a décidé de partir à la découverte du monde.
En 1997, un an après son accident, elle a rejoint un groupe de militants contre la destruction d’une forêt de séquoias qui s’étendait sur plusieurs centaines de kilomètres en Californie du Nord.
Courageuse et déterminée, Julia s’est portée volontaire pour monter sur l’un des plus hauts arbres de la forêt, un séquoia de 1500 ans (bel âge même s’il est encore loin du plus vieil arbre du monde), dans l’espoir de stopper le tronçonnage par la société .
Inexpérimentée, elle n’a réussi à rester dans l’arbre que quelques jours, loin d’impressionner les bûcherons ou les médias.
Julia voulait attirer l’attention des médias internationaux sur la déforestation qui se déroulait – un processus appelé «coupe à blanc», qui consiste à couper des arbres de tous âges et de toutes tailles, puis de brûler toute la zone en vue d’une replantation.
Elle savait que la seule façon d’attirer l’attention des gens était de battre le record de vie dans un arbre qui était de 42 jours.
Et c’est exactement ce qu’elle a fait. Après 100 jours, Julia figurait partout dans les journaux, de donnait des interviews et tentait d’éduquer les gens sur l’importance de sauver ces arbres qui étaient là bien avant nous.
Au fil du temps, Julia – surnommée « Butterfly », a été rejointe par des célébrités qui ont soutenu sa cause, les politiciens voulaient lui parler et les journalistes connaître son combat contre la puissante corporation.
Elle ne s’attendait pas à ça et ne voulait pas être sous les projecteurs, mais a compris que c’était sa mission de faire connaître sa cause et partager ses connaissances sur les vieux séquoias.
Son aventure était extrêmement difficile entre les conditions climatiques (vent constant, froid, pluie…) et les tentatives de délogement par la compagnie.
Après 738 jours, du 10 décembre 1997 au 18 décembre 1999., Julia a finalement mis les pieds sur la terre ferme. « Je quittais le meilleur professeur et ami que j’ai jamais eu. »
Combat perdu pour la société Maxxam qui a réglé quelques 50.000 $ en compensation, argent qui a été donné à une école menant des recherches sur l’exploitation forestière durable.
Grâce à son sacrifice et à la réussite du sauvetage de Luna, Julia «Butterfly» Hill est désormais une militante écologiste de renom.
Elle a été la source d’inspiration de poème et de chanson comme « Can’t Stop » des Red Hot Chili Peppers.
Julia Hill a vécu dans un arbre pendant deux ans pour le sauver, reportage en vidéo:
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Mais comment avec qui/quoi elle assouvissait son besoin de sexe durant tout ce temps?
Il y a des échardes sur les branches d’un séquoia ?
Woodman, Pierre
probablement de grosses branches ^^