Dans les eaux profondes au large de la côte des Maldives, les scientifiques ont découvert une nouvelle espèces de poisson arc-en-ciel appelée Cirrhilabrus finifenmaa, le napoléon à voile de rose.
Un poisson très coloré, aux tons brillants, qui vit dans la zone crépusculaire de l’océan, de 40 à 70 mètres sous la surface, une profondeur à laquelle on trouve aussi le calmar fraise.
crédit photo Yi-Kai Tea/California Academy of Sciences
Du jaune, du rouge, de l’orange et du violet donnent à ces petits poissons une apparence de flamme sous-marine.
L’espèce avait déjà été repérée dans les années 1990 mais avait été considérée comme la version adulte du Cirrhilabrus rubrisquamis, le napoléon de velours rouge.
Après comparaison, il apparait par l’ADN que ce sont deux espèces différentes.
Selon le doctorant Yi-Kai, auteur de l’étude:
What we previously thought was one widespread species of fish, is actually two different species, each with a potentially much more restricted distribution. This exemplifies why describing new species, and taxonomy in general, is important for conservation and biodiversity management
crédit photo Yi-Kai Tea/California Academy of Sciences
C’est également la première fois qu’une espèce de poisson est découverte par un scientifique maldivien.
Ahmed Najeeb, co-auteur et biologiste de l’Institut de recherche marine des Maldives, explique:
It has always been foreign scientists who have described species found in the Maldives without much involvement from local scientists, even those that are endemic to the Maldives. This time it is different and getting to be part of something for the first time has been really exciting, especially having the opportunity to work alongside top ichthyologists on such an elegant and beautiful species.
L’espèce a été nommée finifenmaa suite à sa couleur rose, une couleur qui est également celle de la fleur nationale des Maldives et qui se traduit par finifenmaa dans la langue locale Dhivehi.
Plus d’infos sur ce charmant poisson arc-en-ciel leur article publié sur zookeys ici.
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tellement à découvrir sous nos pieds et sur notre Terre, pourquoi vouloir vampiriser son énergie pour aller dans un endroit lointain et très inhospitalier qu’est Mars ?
Pour les ressources évidemment…